vendredi 23 octobre 2009

Montréal


Je suis revenue à Montréal (sur l'île cette fois, Miss Pilon)!

Ça fait déjà une semaine que je suis de retour et je n'ai pas arrêté une seconde. J'ai vu des amis, j'ai emménagé avec mon chum, je me suis promenée dans le Mile End et sur Laurier, été acheter des bagel sur St-Viateur. J'ai rencontré ma conseillère à la banque, vu mon agent d'immeuble, me suis procuré un cellulaire, ai appliqué sur un emploi qui m'intéresse vraiment.

En somme, je n'ai pas relaxé et j'ai l'impression que je ne réalise pas encore vraiment que mon voyage est terminé. Est-ce que ça va me frapper en plein visage éventuellement? J'imagine...
Pour le moment, des petits changements me font sourire:
* Comprendre les conversations des gens quand je marche dans la rue
* Prendre mon auto pour aller quelque part (conduire en général!)
* Cesser de noter chaque dépense sur un petit papier
* Cuisiner (oh! cuisiner... quel plaisir)
* Ne pas pouvoir fumer nulle part
* Trouver du linge dans un tiroir que j'avais oublié posséder

Hier il a neigé. Ouach! De la neige en octobre. Je n'étais pas prête à ÇA!

Enfin, je suis encore en train de classer mes photos et de préparer un bilan du voyage. Je vous reviens là-dessus c'est promis!

Une petite note en terminant pour souhaiter bon voyage à mon amie Vivian. Elle repart pour 1 an, cette fois au Japon, dans moins de 2 semaines. Je la vois se préparer au départ et je la comprends tellement. Go girl!

mercredi 14 octobre 2009

L'heure des bilans approche

J’aurai 30 ans dans 1 mois et demi. C’est la fin d’une étape excitante, celle de l’Université, de la vingtaine, de toutes les histoires d’amour folles et compliquées, des premiers emplois sérieux, de l’achat d’une première maison. C’est l’étape où on est physiquement à notre meilleur, où on a pleins de rêves et de choix à faire. Bref, ce sont supposément les meilleures années de notre vie. Et ça achève.

Je termine mon grand voyage dans quelques jours. Plus qu’un vol à prendre, de Londres à Montréal, pour pouvoir dire que j’ai « accompli » un petit tour du monde. Cette année à me déstabiliser, à voir les plus beaux musées, les plus surprenants monuments, rencontrer des gens si différents de moi. C’est la fin d’une étape excitante, aussi supposément le meilleur trip de vie. Et ça achève.

Je ferai un bilan des meilleurs et pires moments dans quelques temps, quand j’aurai décanté et que j’aurai réintégré ma vie à Montréal. Quand j’aurai regardé mes photos de la première à la dernière en rafale. J’y reviendrai, je vous le promets.

Pour l’instant, je vous dirai que je me sens sereine. J’ai pleins de projets qui m’attendent, dont me trouver un boulot payant et stimulant, acheter une maison pour finalement retrouver mes meubles et mes « objets » qui sont en pension depuis janvier et aussi retrouver tous les gens que j’aime.

jeudi 8 octobre 2009

Tapas et bonne compagnie

Pour le temps de deux semaines, j’ai eu ma chum Mary avec moi en Espagne. Deux semaines magnifiques, ensoleillées, avec une voiture de location qui nous a permis de nous déplacer à notre guise en écoutant de la musique à tue-tête et en chantant à gorges déployées (mal chanter, c’est ok entre amies de longue dates… thank god!)

L’Espagne est, soit dit en passant, le dernier pays que je visite d’ici mon retour à Montréal. C’est également un endroit que je découvre pour la première fois et que j’étais extrêmement excitée d’apprendre à connaître. J’ai commencé par Madrid, que j’ai adorée, et je suis descendue vers Séville où je rejoignais mon amie, pour nous diriger (avec plusieurs arrêts en route) vers Barcelone.

La route a été tellement agréable et parsemée de bonnes bouffes que Marie-Ève a autant appréciées que moi. Nous avons bu du bon vin tous les jours et avons eu l’occasion de jaser pendant des heures devant d’excellents repas.

Je vous laisse sur quelques images de bons repas que nous avons dégustés. Essayez de ne pas baver sur vos claviers, l’humidité n’étant pas vraiment bonne pour l’électronique.


Tapas saumon et fromage à Barcelone

Chorizo, piments farcis et croquettes à Barcelone

La sangria

De LOIN la meilleure paella que j'ai mangée dans ma vie

Pâtes au homard et linguini aux truffes et champignons sauvages. Dé-li-cieux...

Assiette de tapas assez classique à Granade

Couscous à l'agneau dans le quartier arabe à Grenade

Thé à la menthe dans le quartier arabe à Grenade

jeudi 1 octobre 2009

Presque la fin...

Go with the flow

Neuf mois et demi de passés…déjà! C’est fou comme le temps passe vite quand on profite de chaque seconde. Au moins une fois par jour depuis le tout premier jour, je prend le temps de m’arrêter et de réaliser la chance que j’ai d’être où je suis, à vivre une expérience aussi merveilleuse.

Ma routine typique quotidienne consiste le plus souvent en un petit déjeuner assez simple (café et croissant) sur une terrasse –si le temps le permet- et c’est à ce moment que je vais sur internet. Après, je marche dans la ville pendant plusieurs heures. Je m’arrête souvent dans des musées, chose que je ne faisais pas assez souvent à Montréal, à l’exception du Musée d’art contemporain que je trouve vraiment sympathique et souvent audacieux. À l’heure du midi, je m’arrête pour un lunch avec un bon livre en mains et je repars pour l’après-midi. Rarement je prévois mes journées et quand c’est le cas, c’est également rare que j’accomplisse vraiment ce que j’avais prévu. Et c’est bien comme ça. La seule constante, du moins depuis que je suis en Europe, c’est l’apéro de fin d’après-midi…

« Go with the flow » est mon motto. La flexibilité et l’adaptabilité sont deux qualités que je crois avoir vraiment développées cette année. Toujours de nouveaux décors, de nouvelles personnes qui m’entourent, des accents différents, des cultures et des bouffes surprenantes. J’apprécie un continuel changement et c’est un peu ce qui m’effraie à l’idée de rentrer à Montréal.

Mon amie Vivian, qui écrit l’inspirant blog « Lost in Translation » vient de m’annoncer qu’elle repartait pour un an au Japon pour y enseigner l’anglais (Bravo ma belle!!!). Je l’admire de se relancer dans une telle aventure, mais surtout, je l’envie. Mon périple à moi n’est pas encore terminé que j’ai déjà la tête pleine de projets. Aller travailler à l’étranger avec Fred, faire une traversée de l’Amérique du sud, entreprendre une longue marche sur un parcours de pèlerinage. Et ce ne sont que quelques unes de mes idées. Mais chaque chose en son temps.

Quant à la vie dite « normale » au Québec, j’ai hâte également de m’y replonger avec une nouvelle attitude. J’ai l’intention de voir ma ville avec des yeux nouveaux, de sortir plus, de trouver un boulot qui me stimulera autant que celui que j’avais avant de partir (car oui, j’adorais mon travail même si j’avais besoin d’un changement). J’ai hâte d’acheter une maison avec mon chum et de m’y installer. Moi, l’ « engagement-phobe », j’ai hâte d’habiter avec lui.

La raison de ce changement d’attitude? Je sais maintenant qu’une maison ça se vend car je l’ai fait pour ce voyage. Avant, emménager avec un mec était pour moi la fin de la fin, le clou dans le cercueil. Aujourd’hui, je sais que ce n’est pas immuable et que la liberté est toujours là quelque part, accessible, à portée de main, palpable.

Mes globe-trotters

Je ne l’aurais jamais cru avant mon départ, mais j’ai eu une chance impossible : pleins de gens que j’aime sont venus me rejoindre pour vivre une parcelle de mon aventure avec moi. Au total, j’ai passé moins de la moitié de mon temps seule. Voici ceux qui ont contribués grandement à mon bonheur cette année :

1) Guylaine – 3 semaines au Japon

2) Vivian – 1 semaine à Séoul, Corée du Sud

3) Alex – 1 semaine à Saigon, Vietnam et 1 superbe soirée avec sa copine et mon chum en Nouvelle-Zélande

4) Fred, mon amoureux – 1 mois à Hong Kong, 1 mois en Nouvelle-Zélande et un long weekend à Barcelone

5) Gisèle, ma marraine que j’adore – 1 weekend à Hong Kong

6) Valérie – 1 mois en Thaïlande

7) Maman – 1 semaine à Vienne, Autriche

8) Marie-Ève (Mary) – 2 semaines en Espagne

Les contacts

Ce blog m’a fait réaliser que j’aime vraiment écrire. L’ultime expérience serait pour moi de tenir une chronique dans une revue ou un journal au Québec. J’ai déjà plusieurs articles assez originaux (culinaires, humeurs et voyages) en chantier en ce moment. Si vous avec des connaissances dans le milieu, n’hésitez pas à me mettre en contact avec eux…

mercredi 23 septembre 2009

Delicioso!

S’il y a un élément qui m’attirait en Espagne, c’était a priori la bouffe.

Le concept du tapas –petites portions- permet de goûter à plusieurs mets au cours d’un même repas, sans avoir à picosser dans l’assiette des autres et se faire traiter de mouette-à-McDo. Croyez-moi, une passionnée de gastronomie qui a du culot se fait donner des noms encore moins charmants par moments…

Toujours est-il qu’ici la question ne se pose pas : je peux laisser libre mon appétit pour les différentes saveurs sans crainte de gêner mes nouveaux amis. En quelques jours à Madrid, j’ai savouré du délicieuxjamon iberica (jambon qui ressemble au proscuitto italien mais tranché un peu plus épais), des olives à la tonne, du chorizo (saucisson épicé), une morcilla absolument savoureuse (boudin), des gambas ajillo(crevettes dans l’huile et l’ail), différentes variations du bacalau (morue) et la liste s’allonge de repas en repas. Et si on a la patience de chercher un peu, on peut découvrir ici des bars où les tapas sont gratuits à l’achat d’une consommation d’alcool. Donc pour 2 euros, on a un bon verre de rouge et un tapas au choix.

Les vins espagnols sont aussi forts bons. Je ne sais pas comment j’ai pu exclure cette région de mes achats à la maison, sans doute par ignorance et parce qu’on connaît mieux les français, italiens et australiens. Enfin, j’ai bu beaucoup de Rioja ainsi que de la véritable sangria. Oubliez la recette québécoise infecte du ¼ 7-up, ¼ jus d’orange et ½ de vin rouge… ici le pétillant est produit par la macération des fruits et c’est tellement meilleur!

J’ai découvert le Mercado San Miguel un peu par hasard hier soir, avec une Colombienne élevée au New Jersey et aussi passionnée des arts culinaires que moi. Nous sautillions de joie à la vue des étals et courrions d’un à l’autre pour goûter à tout. Soirée dispendieuse en somme, mais tellement agréable! Les Madrilènes étaient rassemblés pour ce qui semblait être un 5@7 (mais vers 22h00) et des tapas en quantité nous passaient sous le nez de tous les côtés. C’était vraiment un moment privilégié d’être au milieu de tous ces gens et de leurs amis et de les entendre parler en espagnol et rire, et être heureux. Car s’il y a une chose qu’un tel endroit dégage, c’est le bonheur. Celui d’être bien entouré et de savourer des délices multicolores avec un bon verre de vin.

Je suis heureuse d’être en Espagne.


Mercado San Miguel avec Nathalie

Saumon et Bacalau

Mercado San Miguel

Jamon et Morcilla

Musée du Jamon

Gambas ajillo

dimanche 13 septembre 2009

Would you like a cup of tea?


haut : Leicester Square, Londres
bas : Soho, Londres
Londres

J’ai écrit précédemment que je ne comprenais pas la passion des gens pour la ville de Londres. Après plusieurs jours à arpenter les rues dans différents quartiers, je commence à comprendre. Enfin.

J’ai profité de ma solitude pour marcher, marcher et encore marcher. Par moi-même, sans parler à personne pour quelques jours. J’adore être seule et laisser mon esprit vagabonder pendant que mes yeux s’émerveillent devant l’architecture plus grande que nature des villes européennes.

À Londres, je suis allée dans Leicester Square, Soho, Chinatown, Covent Garden et Trafalgar. De beaux quartiers, tous uniques et excitants. La culture dans toutes ses formes est vraiment au cœur de l’expérience londonienne, alors j’ai décidé d’en profiter.

J’ai visionné Dorian Gray car j’avais beaucoup aimé le livre. J’ai aussi vu Broken Embraces (le dernier Almodovar) dans un cinéma indépendant et Inglorius Basterds (le nouveau Tarantino). Puis un soir je suis allée voir la comédie musicale Wicked, qui est fantastique soit dit en passant. C’est un genre de prélude au Magicien d’Oz, drôle, plein de fraîcheur et de talent, avec des costumes et des décors à grands déploiements. C’est l’histoire de Glenda et Alphaba, respectivement la gentille et la méchante sorcière de l’ouest. Vraiment réussi!

Sur une note un peu plus personnelle, j’avais également besoin d’une épilation. Besoin urgent…on pourrait aujourd’hui me méprendre pour un yéti et m’abattre à vue. Je suis allée dans quelques spa et salons d’esthétique, pour constater que ça coûte 25 pounds pour une demi-jambe et 30 pounds pour un bikini, c’est-à-dire environ 50$ + 60$!!!

Le yéti est toujours en liberté…



Le "Great Hall" de l'Université New College, Oxford

Fabuleux scones, Oxford

Christ Church College, Oxford


Christ Church College, Oxford

Oxford

Je suis arrivée hier matin à Oxford et j’ai eu une chance absolument incroyable : c’était une journée spéciale « Portes ouvertes » où tout est ouvert au public et gratuit. Habituellement, l’accès aux campus universitaires n’est pas permis mais j’ai pu, en cette journée spéciale qui n’a lieu qu’une fois par année, visiter les salles d’examens de l’Oxford University et tutti quanti. Absolument époustouflant. Quelle chance ont les élèves d’étudier dans des écoles aussi magnifiques et riches en histoire!

De plus, la ville est remplie de librairies, de musées et de petits cafés sympathiques. Le soleil brillait dans le ciel et je me suis arrêtée pour manger des scones avec de la « clotted cream » et une bonne tasse de thé en après-midi sur une terrasse.

En somme, Oxford est une de mes villes de rêve, moi qui ADORE les livres, les études, l’art et les scones... Je me verrais tellement ici pour faire mon MBA. Rêvons toujours…

Enfin, j’ai pris des tas des photos d’édifices et je retourne continuer aujourd’hui. Et entre quelques clics, je vais garder l’œil ouvert pour une esthéticienne.

jeudi 10 septembre 2009

Garder contact

Rencontrer des gens intéressants et différents de soi constitue un de mes plus grands plaisirs de voyager. Je suis souvent surprise à quel point des individus que je n’aurais jamais abordés à Montréal et qui ne feraient pas partie de mon entourage immédiat peuvent être aussi compatibles avec moi quand je suis à l’étranger. J’en ai déjà parlé, mais je suis toujours émue du peu de temps que ça prend pour nouer une nouvelle amitié. En se quittant, on se promet de se revoir plus tard, dans le pays de l’un ou l’autre ou ailleurs en route.

Un des défis à relever est de garder contact. Et même si on le fait via un réseau comme Facebook, la grande question reste à savoir si on va les contacter quand on aura l’occasion de les revoir. C’est un peu stressant d’appeler quelqu’un avec qui on a partagé quelques soirées trois mois auparavant et de dire « Salut! Tu te rappelles de moi? Ben j’suis dans ton coin là maintenant. On va prendre un verre? ».

Jusqu’à maintenant, j’ai eu de bonnes expériences. Le plus souvent, ça a solidifié le lien que nous avions créé, et je crois qu’il sera encore plus aisé de garder contact par la suite.

Au Japon, j’ai rencontré Caitlin, une australienne de Brisbane, et nous sommes allées prendre un verre quand j’étais dans sa ville. C’était vraiment sympa de la revoir. J’ai aussi rencontré Ryan à Tokyo, un anglais de Bath. Je suis allée le visiter pendant deux journées dans la cité riche en histoire située au beau milieu de la campagne. Être avec des locaux permet de voir un côté d’une ville qu’on a pas la chance d’expérimenter en étant un simple touriste. Par exemple, j’ai goûté un cidre orange (orange VIF) qui n’était pas sur le menu dans un tout petit pub de quartier. C’est concocté localement et on doit connaître l’endroit pour savoir que c’est disponible. Assez intéressant, quoique le cidre n’était pas le meilleur…

Je vous ai aussi déjà parlé des trois filles de Singapore que j’avais rencontrées au Vietnam et qui m’ont amenée déguster les spécialités locales quand je suis allées les visiter chez elles. Vivement Facebook, la semaine dernière Karena a vu que j’étais à Londres et m’a écrit pour me dire qu’elle y était également. Nous sommes allées souper ensemble et c’était très agréable de la revoir une troisième fois.

Ceci ne sont que quelques exemples de gens avec qui j'ai réussi à garder un contact assez fort pour les revoir. J'ai cependant tellement "d'amis" sur Facebook que je ne reverrai jamais et dont le détails des rencontres me sont totalement flous... Je devrai faire le ménage bientôt!

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En terminant, des nouvelles de ma semaine avec maman. Nous avons eu un plaisir fou ensemble à marcher dans les rues superbes et propres. Nous avons pris ça très "relax", avons magasiné un peu et avons admiré l'architecture des édifices blancs immaculés. Malgré tout ces aspects, il reste que la nourriture est plutôt décevante et que les gens ne sont pas très très sympatiques ni engageants. Enfin, ceux avec qui nous avons tenté de parler... Somme toute, j'ai eu une semaine hyper agréable avec maman et ça restera un beau souvenir!


Karena et moi à Londres

Ryan et moi à Bath


La gang de filles à Brisbane, dont Caitlin

Ma maman de côté... j'sais pas comme la tourner!

Rue typique de Vienne cette semaine



dimanche 6 septembre 2009

What is all the fuss about?


La semaine passée, j'ai débuté le dernier segment de mon voyage, c'est-à-dire l'Europe. En arrivant à Londres, j'ai réalisé que mon périple touchait à sa fin. Le constat m'a frappé plus fort que je n'aurais pensé.


Tout d'abord, arriver en Europe est presque comme retourner à la maison. Bien sur, l'architecture est totalement différente, il y a toute l'histoire de ces pays qui nous entourent contrairement au Canada qui est un pays plutôt jeune en comparaison. Cependant, la différence avec chez nous est minime quand on compare avec des pays asiatiques ou même l'Australie -pour moi, car c'était ma première visite-.


Le facteur "excitation" causé par la découverte d'un nouvel endroit est un peu disparu puisque je suis venue déjà plusieurs fois en Europe. Je suis heureuse d'être ici, mais je ne me sens plus dépaysée comme au début du périple. Et je me sens toute proche, à quelques heures d'avion à peine.


Peut-être que ce manque d'enthousiasme est causé par la ville de Londres elle-même. J'étais déjà venue il y a quelques années et mes souvenirs étaient ceux d'une ville grise, pluvieuse, aux gens un peu froids. Un endroit surtout très cher. Tous les gens que je connais ou que j'ai rencontrés en voyageant éprouvent un amour inconditionnel pour cette ville et je n'ai jamais compris "what all the fuss was about". J'avais cependant espoir qu'en y revenant, j'y découvrirais personnellement la même excitation. Malheureusement, non. J'aime la ville modérément, mais c'est loin d'être un coup de coeur. Les meilleurs aspects de Londres sont pour moi les musés et la mode, qui est très éclectique et attrayante à regarder. Pour les filles, le confort est secondaire et le résultat cette année est intéressant!


Pendant que j'en étais à ces réflexions, ma maman a spontanément décidé de venir me rencontrer à Vienne en Autriche, à quatre jours d'avis. J'ai donc pris le premier vol disponible pour venir la rejoindre ici et j'ai un plaisir immense à me promener dans les rues avec elle. J'ai toujours beaucoup voyagé avec mes parents et je réalise à quel point ils sont de bons compagnons et d'excellents voyageurs.


J'aime bien Vienne, mais je n'ai pas de coup de coeur ici non plus, à part quand nous avons été dans un marché de bouffe et d'antiquités totalement "out of this world". J'aime tellement les marchés... un des meilleurs endroits où sentir le poul d'une ville. L'architecture est ici intéressante, mais les gens sont tellement froids! C'est vrai que la langue allemande est plutôt gutturale et donne une impression de distance et de dureté, mais au-delà de cela, j'ai vraiment le sentiment qu'ils ne sont pas très accueillants. Par ailleurs, la nourriture n'est pas ma favorite. Bien que correcte, je me tanne assez rapidement de la choucroute, des saucisses, des schnitzels et des patates. Le meilleur aspect de Vienne pour l'instant est la présence de ma maman et nos conversations devant de bons verres de rouge ou dans le lit le soir quand nous ne pouvons cesser de parler et qu'on se dit bonne nuit 50 fois avant de vraiment nous endormir.


Quand cette semaine sera terminée, je retournerai en Angleterre où je me précipiterai sans tarder dans la campagne verte et charmante. Après une dizaine de jours, je me rendrai à Madrid et descendrai vers Séville où ma meilleure amie viendra me rejoindre pour deux semaines sur la Costa del Sol. Nous terminerons son voyage à Bercelone, où mon amoureux viendra me rencontrer pour une longue fin de semaine. Puis finalement, je prendrai 1 mois pour traverser la France et remonter vers Londres, où mon vol final me ramènera à la maison avant Noël.


En somme, ce qui m'excite le plus dans ce qui reste à découvrir est vraiment l'Espagne. J'ai hâte à un point que vous ne pouvez soupçonner. J'ai toujours rêvé de ce pays et la perspective de le découvrir finalement, et avec deux personnes que j'adore, m'enchante encore davantage!


Je vous en redonnerai des nouvelles bientôt. xxx

mardi 25 août 2009

Le paradis pur et simple








Le bateau à voiles est sans aucun doute mon moyen de transport préféré. Pour cette raison, j'ai acheté un forfait de 3 nuits et 3 jours à bord d'un grand voilier, le Solway Lass, pour aller explorer les Whitsundays. Mon choix s'est avéré excellent car chaque seconde à bord a été un pur plaisir pour mes sens.

Entendre le vent dans les voiles en journée et du bon jazz en soirée, profiter du soleil ainsi que de l'eau de mer qui laisse une fine pellicule sur la peau, déguster de bons repas, admirer les eaux translucides aux reflets turquoises, le sable plus blanc que blanc qui croustille et chante sous les pieds. Un orgasme sensoriel qui dure trois longues journées. Ouf!

Le voilier était assez grand pour contenir une trentaine d'invités et avoir assez d'espace pour se promener et être très confortables. J'ai passé beaucoup de temps dans le filet suspendu au dessus de l'eau en avant du bateau à lire mon livre tranquillement, entre 2 plongées dans la grande barrière de corail.

D'ailleurs, ce furent de belles plongées où j'ai pu observer des centaines de poissons, tortues géantes, raies et corail multicolore. J'ai également pu sauter avec une corde à Tarzan et me balancer un peu avant de me laisser tomber à l'eau. Les plages où nous sommes allés étaient toutes très belles, dont le "Sand Pit" ainsi que la merveilleuse "White Heaven Beach", connue à travers l'Australie comme une des plus belles plages. J'ai vraiment eu beaucoup de plaisir.

Le soir venu, nous mettions de la musique, buvions un verre de vin et regardions les étoiles. Ah! Les étoiles... La voie lactée d'étend comme un immense foulard blanc d'un côté à l'autre du ciel. Les étoiles sont si brillantes et nombreuses! Sans la pollution lumineuse des villes, c'est fou combien la différence est grande. Un des membres de l'équipage nous a montré plusieurs constellations, dont certaines que nous ne voyons pas en Amérique du Nord. Un plaisir que cette leçon d'astronomie.
Le seul point faible de cette aventure est que ça s'est terminé trop rapidement. Je serais restée au moins une semaine de plus à bord.

lundi 17 août 2009

La plage c'est la plage!

Je pense que j'ai mal planifié mon itinéraire pour la portion australienne de mon voyage.


Voilà pour mon affirmation choc de la journée. Pour tout vous dire, j'aime bien la côte orientale jusqu'à maintenant, mais beaucoup beaucoup moins que j'aurais pensé. Pas parce que ce n'est pas beau, ni que les plages laissent à désirer, ni que les gens chiants. Au contraire. C'est plutôt parce que j'ai déjà vu tellement de villes côtières avec de belles plages que je ne me sens pas dépaysée comme j'aurais penser l'être.


Dans mon esprit, l'Australie allait être pleine de déserts, de terre rouge, d'animaux sauvages et inusités en liberté. Et j'avais raison de penser ça, mais j'ai suivi la manne touristique et j'ai décidé de faire la côte Est, où ne sont pas toutes ces choses que j'aspirais à découvrir. Malheureusement, je n'ai plus le temps (ni l'argent) pour me rendre au centre du pays, ni sur la côte ouest. Ce sera donc pour une prochaine fois...


Je sais, je suis un peu grognonne aujourd'hui. Mes super copines, avec qui je voyageais depuis 2 semaines, sont reparties vers le sud et je suis triste de les voir quitter. De plus, j'ai passé 16 heures dans un bus pour me rendre ici et mes allergies au soleil sont sorties en force.


Sur une note plus positive, j'ai cependant une croisière sur un voilier centenaire (un VRAI bateau de pirates) qui débute demain et qui durera 3 jours et 3 nuits. Je découvrirai une partie des Whitsundays, 74 îles "paradisiaques" au large de Airlie Beach. Paraît que c'est sans pareil et que je serai agréablement surprise. Je vous en donnerai des nouvelles. Je suis pas mal excitée à l'idée d'être sur l'eau, qui plus est sur un bateau à voiles!!!


D'ici là, je suis entourée d'allemands (que font-ils tous ici???) et de bons repas (c'est déjà ça), et je lis Bilbo le Hobbit pour la première fois. J'ai débuté ma lecture hier soir devant un succulent plat de tagliatelles aux crevettes géantes avec ail et capsicum grillés ainsi qu'un bon verre de pinot gris. Cet après-midi, pour me réconforter plus amplement (haha) j'ai commandé une douzaine d'huître avec un verre de Riesling australien. C'était bien. J'étais heureuse. Et Gandalf me faisait rire.

mardi 11 août 2009

En bref

Australia Zoo

Rob extraordinaire

J'ai nagé derrière cette vitre, avec les requins, poissons et raies


Surfer's Paradise

Je sais je sais, je n'ai pas écrit beaucoup ces derniers temps. Voici quelques nouvelles "en bref" qui vous permettrons de comprendre pourquoi j'ai manqué de temps...

Le trajet

Depuis Sydney, j'ai parcouru quelques km. Premier arrêt à Hunter's Valley, où se trouvent les vignobles et où j'ai goûté un tas de Sémillion et Sauvignon Blanc. Mon avis : beaucoup trop jeunes, acides et "crisp". Bref, pas mon goût du tout. Cependant, les Riesling étaient ok.

Deuxième arrêt, Byron Bay la ville de hippies où la plage, le surf, les SPAs et le yoga sont à l'honneur. Malheureusement, nous devions continuer notre route pour retourner la voiture de location. Si j'avais su que j'allais tomber en amour avec cette ville, j'y serais restée au moins une semaine. Définitivement mon coup de coeur sur la côte jusqu'à maintenant.

Troisième stop, Surfer's Paradise. Le rêve de bien des gens (à cause du nom j'imagine) mais franchement décevant. Ça ressemble à Miami avec les hautes tours d'appartements et les "pitounes" trop crêpées à mon goût. Cependant, nous sommes allés à Sea World et avons nagé avec les requins, expérience qui restera en moi pour toujours. Pas moins de 16 sortes de requins, des raies géantes et un millier de poissons nous entouraient. C'était magique.

Ensuite, nous sommes allées à Brisbane, ville de taille moyenne sans charme (pour moi du moins). Puis nous avons repris la route vers Noosa où je suis présentement. C'est beau, luxueux et les plages sont fantastiques pour le surf. Hier, nous avons été au Australia Zoo, celui de Steve "Crocodile Hunter" Irwin. J'ai cajolé des kangouroos, vu des tas de reptiles, des koalas, éléphants, tigres, diables de tasmanie, etc. C'était génial! Aujourd'hui, je m'en vais faire un long trek dans le parc national cet après-midi.

Le plan de match pour les prochains jours : 3 jours à Fraser Island, puis direction les Withsundays...

De la chance!

Je vous ai dit que j'avais rencontré Corinne et Jessica à Sydney. Je suis toujours avec elles et la chimie est parfaite pour l'instant. Nos personnalités se complètent extrêmement bien et nous prévoyons voyager ensemble encore quelques temps. Quelle chance.

Par ailleurs, nous avons fait la connaissance de Rob, un proprio du YHA de Collaroy, qui est un homme tellement extraordinaire que je vous en reparlerai bientôt dans un texte qui lui sera totalement dédié.

Tarifs étudiants

Depuis mon départ, probablement à cause de l'âge moyen des voyageurs, je me fais "carter" pour acheter des cigarettes et de l'alcool. Paraît que j'ai l'air d'avoir 22 ans. Des fois ça m'offusque, mais j'ai trouvé un moyen de rendre le tout positif : je me présente comme étudiante quand les tarifs sont avantageux. Ça a fonctionné plusieurs fois, comme hier au zoo, j'ai économisé 11$. Pas mal...

Voilà donc les nouvelles de mon côté de la planète. Je m'en vais marcher et surfer plus tard cet après-midi. Je vous envois des bisoux via l'océan, en espérant que ça se rende jusqu'à vous...

samedi 1 août 2009

Top 3

**Pardonnez-moi, je n'ai acces qu'a un clavier anglais donc pas d'accents pour cette entree**

Afin de rendre ce blog un peu plus interactif, j'ai pense vous offrir quelques-uns des mes "Top 3" sur le theme du voyage. Vous pourrez ensuite recopier les categories dans les commentaires et partager vos propres choix... J'ai hate de connaitre vos opinions, ne soyez pas timides!!!

Villes ou je souhaiterais habiter:
- Tokyo
- San Francisco
- Montreal


Lectures de voyage fetiches:
- Le Seigneur des anneaux (J.R.R Tolkien)
- The Beach (Alex Garland)
- La frousse autour du monde (Bruno Blanchet)


Pays ou je veux aller eventuellement:
- Israel
- Kenya
- Peru


Meilleures villes ou pays pour bien manger :
- France
- Singapore
- Japon

mercredi 29 juillet 2009

Sydney Sydney

Jessica et Corinne au Fish Market devant un festin de fruits de mers


Ais-je besoin de le dire? Opéra de Sydney

James et moi


En direct de Sydney, je vous écris de Darling Harbour, un magnifique port de plaisance où sont situés plusieurs restaurants, IMAX (Harry Potter en 3D!!!), l'aquarium, le Chinese Garden et quelques places ouvertes.

Depuis mon arrivée il y a une semaine, j'ai été occupée à jouer les touristes...et à me mêler aux locaux. J'habite chez mon ami James, rencontré à Melbourne, et il m'a trimballée partout où vont les gens d'ici. Nous avons été dans un 5@7 entre des grandes tours à bureaux. Ça m'a fait penser au 737 à Montréal. Il m'a aussi amenée dans des resto et des bars locaux et nous avons fait du lèche-vitrines dans des rues super-branchées. Quand il travaille, je fais une vraie touriste de moi-même et je vais marcher d'un côté à l'autre de la ville. J'ai vu une exposition au Musée d'art contemporain, mangé du Yum Cha (dim sum) dans le Chinatown et des tapas dans le quartier espagnol. Mes promenades m'ont aussi menées à l'opéra (évidemment), dans The Rocks, au Fish Market pour une orgie de fruits de mers (huîtres, homard, crevettes géantes, pétoncles, sashimi de thon et de saumon), au centre-ville et à Bondi Beach.

Bref, je n'ai pas arrêté depuis une semaine. C'est magnifique, les gens sont adorables, il fait un temps parfait sans un nuage dans le ciel, j'adore!

J'ai rencontré 2 américaines (une de Buffalo et l'autre de Seattle) et nous louerons une voiture la semaine prochaine pour commencer notre ascension de la côte est. Nous débuterons par Hunter Valley pour faire une virée des vignobles, ensuite Byron Bay et Brisbane...puis Surfer's Paradise plus tard la semaine prochaine.

Voilà donc de mes nouvelles. Je vous réécrirai bientôt, en direct des plages de l'Australie, là où il fera de plus en plus chaud. J'ai hâte!!!

mardi 21 juillet 2009

Transit


J'ai toujours adoré les aéroports, principalement parce que ça signifiait que j'étais en vacances, et en route vers une destination inconnue.

J'aime l'ambiance crée par le flot de gens qui s'en vont en voyage d'affaires (les pressés ou les sérieux), ceux qui partent en vacances (les familles, les couples amoureux, les groupes organisés), ceux qui attendent leurs amis qui reviennent. Il y a aussi ceux qui ont des fleurs dans les mains, ceux qui poussent les autres à la barrière pour être les premiers en avant qui agitent la main frénétiquement et souvent passent sous la corde pour aller embrasser leur être aimé.

Et quand j'y suis, habituellement, j'aime aller prendre un verre dans le typique "bar d'aéroport", ou regarder les rangées sans fin de magazines à potins et finalement acheter un Cosmo pour la route avec mon Starbucks à la main.

Depuis janvier, j'ai vécu trois expériences un peu plus moches qui troublent légèrement mon amour des aéroports : les aurevoirs. Au départ, à Hong Kong, et aujourd'hui à Christchurch en N-Z. C'est difficile de pleurer devant une horde d'inconnus ainsi qu'un garde de sécurité qui semble impatient de vous faire passer la sécurité.

Enfin, je prends mon souffle, j'agite la main frénétiquement vers mon Fred et je lui souffle un baiser... pour finalement me diriger vers Starbucks et le magasin de revues en attendant mon vol vers Auckland.

mercredi 15 juillet 2009

Sports extrêmes

La Nouvelle-Zélande est reconnue pour ses sports extrêmes. Le bungee a été inventé ici et est largement pratiqué. Il y a également le parapente, le bungee inversé, le parachutisme, le rafting, la luge extrême, bref j'ai vu toutes sortes d'activités dangereuses depuis mon arrivée.
J'avais prévu prendre mon courage à 4 mains et faire un saut en parachute (en tandem pour les débutants) mais vu le froid mordant, j'ai finalement opté pour l'hélico...bonne excuse, non?
Hier soir, assis tranquillement après le souper comme la mémé que je me permets d'être, le camper s'est mis à balancer de droite à gauche avec une force impressionnante. Les idées suivantes me sont passées par la tête :
"Fred swing sa jambe en dessous de la table"... non, impossible ça bouge trop!
"Un groupe de jeunes viennent nous emmerder"... quelles sont les chances qu'il y ait assez de jeunes ici pour former une gang ? (réponse : AUCUNE)
"Merde! Le camper est au neutre et on dévale une pente!"... après quoi j'ai sauté du banc et j'ai couru tirer sur le frein à mains, qui était déjà mis. Au même moment, Fred me pousse en pensant que je ne sais pas où est le frein, me grafigne sous l'oeil au passage et constate que le frein est en place.
C'est là qu'on a réalisé ce qui se passait. En sortant pour offrir notre aide (si besoin), on a vu les balançoires balancer. On a vu les arbres frissonner. On a vu notre vanne danser. On a vu d'autres campeurs s'énerver.
Et ça s'est terminé.
Un tremblement de terre de force 7.8 sur l'échelle de Richter. Nous étions à Manapouri, ville la plus près de l'épicentre. Ça a duré entre 30 et 45 secondes, assez pour se questionner et réaliser ce que c'est, mais pas assez de temps pour se demander où nous réfugier. Cette question là est venue après. Car un tremblement de terre ne vient apparemment jamais seul. Nous avons senti plusieurs autres secousses par la suite, mais de force vraiment minimes (si on considère 6.1 minime après le 7.8).
Au bout du compte, j'ai bien aimé la sensation. Juste assez d'adrénaline pour me faire trembler un brin et rire nerveusement, mais aucune "peur" réelle. Seulement un sentiment de gratitude d'avoir vécu une nouvelle expérience et d'être saine et sauve.

samedi 11 juillet 2009

S'envoyer en l'air à 5800 pieds

On me décrit souvent comme une fille spontanée. J'ai toujours trouvé cela flatteur puisque j'aspire à l'être et je vois cette carectéristique comme attirante chez les gens qui m'entourent. Que ce soit pour des détails comme ouvrir une bouteille de champagne un mercredi soir de boulot juste parce que j'en ai envie ou décider en 10 minutes de partir en road trip dans l'état de New York pour 2 jours avec ma gang de filles, j'adore me placer dans des situation qui vont me surprendre ou que je n'avais pas prévues.


Cette semaine, Fred et moi avions l'intention d'entreprendre deux randonnées de quelques heures la même journée dans les glaciers Franz Josef et Fox, qui se trouvent à moins d'une heure l'un de l'autre. En arrivant au premier, nous avons vu que plusieurs compagnies offraient des tours d'hélico pour explorer les glaciers. Spontanément, j'ai dit à Fred : "Tant qu'à être ici, autant se gâter..." une phrase qu'il a entendue maintes fois d'ailleurs.


Alors hop! Nous sommes montés à bord de l'engin, en avant avec le pilote. Au décollage j'ai eu des papillons dans le ventre. Pas de panique ni de peur (c'était ma première fois) mais plutôt d'excitation extrême. La joie et le sentiment d'être au bon endroit au bon moment -le ciel était d'un bleu éclatant et sans aucun nuage- m'ont totalement envahis. Je disais "WOW" toutes les 4 secondes même si personne ne m'entendait (avec les gros écouteurs propres à l'hélico), j'étais totalement extatique.


Nous avons volé en hauteur, rasé les montagnes, zigzagués entre les glaces éternelles d'un blanc "bleuté-émeraude". Évidemment, les photos ne rendent pas justice à la magnificience des montagnes et du gigantesque glacier. Mais peu m'importe, j'en aurai le souvenir à jamais. À un moment, juste après une montée à flanc de montagne, le pilote nous a fait faire une descente en piqué et j'ai hurlé, de peur les deux premières secondes, puis de pûr plaisir! C'était mieux que des montagnes russes, j'en suis certaine. Ok, je ne vais JAMAIS dans les montagnes russes car je suis la fille la plus peureuse sur terre, mais je suis convaincue que l'hélico était mieux. Bon.


Après une dizaine de minutes, nous nous sommes posé à 5800 pieds au sommet d'une montagne enneigée et nous avons eu un bon 15 minutes pour marcher à l'air pur et chaud. Nous pouvions voir le Mont Cook, plus haut sommet des alpes du sud, et c'était magnifique, grandiose, absolument affolant de beauté. J'ai couru et sauté dans la neige comme une fillette, le sourire accroché aux lèvres, j'ai pris des tas de photos.
On me demandera sans doute éventuellement quel est mon plus mémorable moment du voyage. Pour l'instant, celui que je viens de vous décrire est loin devant les autres.


WOW!
Le soleil dans les yeux

En haut des nuages, à 5800 pieds

Toilette avec la plus belle vue du monde

Le glacier vu de proche

Le glacier (le truc qui descend à droite) entre les montagnes

Au top, devant l'hélico

Le glacier Franz Josef