dimanche 3 janvier 2010

Le réveil

Presque trois mois se sont écoulés depuis mon fatidique vol Londres-Montréal. Trois mois de silence de ma part dans ce blog. Comme un long coma pendant lequel j’ai rêvé sans vraiment être consciente de ce qui m’arrivait. La machine de ma vie a continué d’envoyer des signaux à mon cerveau et mon corps a suivi ce rythme endiablé presque comme sur le pilote automatique.

Je me réveille en 2010 et je constate que tout est différent d’en 2009. À pareille date l’an dernier, je me préparais à quitter Montréal. Je me délestais de mes attaches, de mes possessions, de mon quotidien rassurant. J’étais excitée et une liberté intense m’appelait de toutes ses forces et je ne résistais pas. Je me jetais dans ses bras en toute confiance.

J’ai vécu la plus belle expérience de ma vie! Vous en avez été témoins de loin, mais laissez-moi vous confirmer que de proche, c’était jouissif chaque seconde. Je l’ai déjà dit, mais je le répète : J’ai pris, CHAQUE JOUR, le temps de réaliser que je vivais une aventure magique. Chaque matin, je me réveillais avec le goût de la liberté dans la bouche et j’en frémissais de plaisir. En rétrospective, je réalise que c’est ce sentiment-là qui a valu les 27 600$ que j’ai dépensés. Et ça en a valu chaque dollar.

You get what you pay for

J’ai écris un texte en mars qui s’intitulait “You get what you pay for” et qui relatait une loufoque tentative de massage au Vietnam. Dans ce contexte, c’était vrai que payer plus ou moins avait une incidence sur la qualité des services rendus. Mais quand je regarde ce que mon investissement total m’a rapporté au cours de ce voyage, je constate que j’ai dépensé bien peu pour toute l’expérience de vie gagnée en 2009.

MINI BILAN

- CARPE DIEM : Je pense que l’absence de stress et la longueur du voyage sont au cœur des meilleurs moments. Savoir qu’on ne retourne pas travailler sitôt le périple terminé est un grand réconfort. On sait qu’il reste du temps et ça permet de concentrer son énergie sur le moment présent.

- COUP DE CŒUR : Le Japon dans son ensemble est le pays que j’ai préféré. J’en ai parlé de long en large déjà, mais je réitère que l’histoire via l’architecture ancienne et moderne, la nourriture absolument fabuleuse, « l’hyper-politesse » des gens, la langue mélodieuse et la propreté omniprésente en font un pays qui m’enchante et m’intrigue. J’y retournerai encore et encore dans les années à venir !

- SURPRISE : La Nouvelle-Zélande a été sans doute ma plus grande surprise. Les seules références que j’en avais étant le Seigneur des anneaux et la compétition entre l’agneau du Québec et le leur. En visitant ce pays magnifique, je suis restée sidérée par la beauté (et la grandeur !) de la nature. Mes expériences marquantes : tremblement de terre et hélicoptère sur le Fox Glacier. Les gens sont aussi tellement gentils… Les Australiens sont sympathiques certes, mais les Néo-Zélandais sont vraiment charmants et moins fendants que leurs voisins. C’est comme les gens de la ville de Québec face à ceux de Montréal. Iriez-vous passer un mois avec Régis Labeaume ou le maire Tremblay ? Voilà.

- MOMENTS SURRÉALISTES : Il y a des instants pendant lesquels on se croirait dans une autre dimension...

Lever du soleil dans la Baie d’Halong au Vietnam, quand tout le monde dormait et que j’étais seule sur le pont du bateau avec une clope et que la brume et l’air salin m’enveloppaient. WOW.

Au top du glacier en Nouvelle-Zélande, dans la neige éternelle et pure, en plein soleil après une ascension vertigineuse en hélico.

Seule en trekking devant les rizières vietnamiennes de Sapa avec la chanson Teardrop de Massive Attack dans les écouteurs.

En plein marché local de bouffe, n’importe où en Asie. Un tourbillon d’activité, d’odeurs et surtout, de couleurs !




   COUVERTES PERSONNELLES : J’ai appris des choses sur moi (oui, oui !) pendant ce voyage… J’aime le trekking, le yoga & la photo. Je ne capote pas face au manque de possessions matérielles. Je ne suis pas « ennuyeuse ». Je serai excellente à la retraite (un don je vous dis ! lol). J’aime me sentir comme une étrangère. Je suis dingue des bateaux. J’aime la ville de Londres. Les coquerelles ne me dérangent pas outre mesure.



- LES MEILLEURES BOUFFES : Que serait un bilan dans ce blog sans une liste des repas-phares de mon expérience ? À ce titre, voici ce qui m’a le plus allumée les papilles en 2009 :

o Le sushi du fish market de Tokyo, le plus frais au monde
o Les dim-sum du restaurant Metropol à Hong Kong, diversifiés et succulents
o Canard de Pékin à Shenzen, dépecé à la table avec une peau si croustillante
o Le Pho vietnamien (soupe de nouilles), avec une tonne de fines herbes fraîches et un œuf cru cassé dedans juste avant de servir
o Toutes les salades-repas pleines d’avocats et de mangue que j’ai dégustées en Australie
o L’agneau de la Nouvelle-Zélande, tous les plats que j’ai mangés
o Les tapas espagnols, spécialement la Morcilla (boudin noir) qui fond dans la bouche et le Bacalau (morue) sur des croutons frais
o Les scones anglais à Oxford, sur leur beau plateau d’argent et accompagnés de « clothed cream » onctueuse

Sur le coup de minuit

L’année 2010 s’amorce tout de même en beauté, malgré une légère déprime quand je regarde mes photos. Peut-être est-ce un peu pour cette raison que je vous ai délaissés pendant si longtemps... par peur de vouloir repartir tout de suite. Fort différent de ce que j’ai vécu en 2009, celle qui début s’annonce somme toute excitante. J’ai commencé un nouvel emploi en novembre, fêté mon trentième anniversaire, j’emménage dans ma nouvelle maison dans 2 semaines, j’ai revu mes amis. Et je planifie un voyage pour l’été, possiblement au Japon. Je vous tiendrai au courant !

vendredi 23 octobre 2009

Montréal


Je suis revenue à Montréal (sur l'île cette fois, Miss Pilon)!

Ça fait déjà une semaine que je suis de retour et je n'ai pas arrêté une seconde. J'ai vu des amis, j'ai emménagé avec mon chum, je me suis promenée dans le Mile End et sur Laurier, été acheter des bagel sur St-Viateur. J'ai rencontré ma conseillère à la banque, vu mon agent d'immeuble, me suis procuré un cellulaire, ai appliqué sur un emploi qui m'intéresse vraiment.

En somme, je n'ai pas relaxé et j'ai l'impression que je ne réalise pas encore vraiment que mon voyage est terminé. Est-ce que ça va me frapper en plein visage éventuellement? J'imagine...
Pour le moment, des petits changements me font sourire:
* Comprendre les conversations des gens quand je marche dans la rue
* Prendre mon auto pour aller quelque part (conduire en général!)
* Cesser de noter chaque dépense sur un petit papier
* Cuisiner (oh! cuisiner... quel plaisir)
* Ne pas pouvoir fumer nulle part
* Trouver du linge dans un tiroir que j'avais oublié posséder

Hier il a neigé. Ouach! De la neige en octobre. Je n'étais pas prête à ÇA!

Enfin, je suis encore en train de classer mes photos et de préparer un bilan du voyage. Je vous reviens là-dessus c'est promis!

Une petite note en terminant pour souhaiter bon voyage à mon amie Vivian. Elle repart pour 1 an, cette fois au Japon, dans moins de 2 semaines. Je la vois se préparer au départ et je la comprends tellement. Go girl!

mercredi 14 octobre 2009

L'heure des bilans approche

J’aurai 30 ans dans 1 mois et demi. C’est la fin d’une étape excitante, celle de l’Université, de la vingtaine, de toutes les histoires d’amour folles et compliquées, des premiers emplois sérieux, de l’achat d’une première maison. C’est l’étape où on est physiquement à notre meilleur, où on a pleins de rêves et de choix à faire. Bref, ce sont supposément les meilleures années de notre vie. Et ça achève.

Je termine mon grand voyage dans quelques jours. Plus qu’un vol à prendre, de Londres à Montréal, pour pouvoir dire que j’ai « accompli » un petit tour du monde. Cette année à me déstabiliser, à voir les plus beaux musées, les plus surprenants monuments, rencontrer des gens si différents de moi. C’est la fin d’une étape excitante, aussi supposément le meilleur trip de vie. Et ça achève.

Je ferai un bilan des meilleurs et pires moments dans quelques temps, quand j’aurai décanté et que j’aurai réintégré ma vie à Montréal. Quand j’aurai regardé mes photos de la première à la dernière en rafale. J’y reviendrai, je vous le promets.

Pour l’instant, je vous dirai que je me sens sereine. J’ai pleins de projets qui m’attendent, dont me trouver un boulot payant et stimulant, acheter une maison pour finalement retrouver mes meubles et mes « objets » qui sont en pension depuis janvier et aussi retrouver tous les gens que j’aime.

jeudi 8 octobre 2009

Tapas et bonne compagnie

Pour le temps de deux semaines, j’ai eu ma chum Mary avec moi en Espagne. Deux semaines magnifiques, ensoleillées, avec une voiture de location qui nous a permis de nous déplacer à notre guise en écoutant de la musique à tue-tête et en chantant à gorges déployées (mal chanter, c’est ok entre amies de longue dates… thank god!)

L’Espagne est, soit dit en passant, le dernier pays que je visite d’ici mon retour à Montréal. C’est également un endroit que je découvre pour la première fois et que j’étais extrêmement excitée d’apprendre à connaître. J’ai commencé par Madrid, que j’ai adorée, et je suis descendue vers Séville où je rejoignais mon amie, pour nous diriger (avec plusieurs arrêts en route) vers Barcelone.

La route a été tellement agréable et parsemée de bonnes bouffes que Marie-Ève a autant appréciées que moi. Nous avons bu du bon vin tous les jours et avons eu l’occasion de jaser pendant des heures devant d’excellents repas.

Je vous laisse sur quelques images de bons repas que nous avons dégustés. Essayez de ne pas baver sur vos claviers, l’humidité n’étant pas vraiment bonne pour l’électronique.


Tapas saumon et fromage à Barcelone

Chorizo, piments farcis et croquettes à Barcelone

La sangria

De LOIN la meilleure paella que j'ai mangée dans ma vie

Pâtes au homard et linguini aux truffes et champignons sauvages. Dé-li-cieux...

Assiette de tapas assez classique à Granade

Couscous à l'agneau dans le quartier arabe à Grenade

Thé à la menthe dans le quartier arabe à Grenade

jeudi 1 octobre 2009

Presque la fin...

Go with the flow

Neuf mois et demi de passés…déjà! C’est fou comme le temps passe vite quand on profite de chaque seconde. Au moins une fois par jour depuis le tout premier jour, je prend le temps de m’arrêter et de réaliser la chance que j’ai d’être où je suis, à vivre une expérience aussi merveilleuse.

Ma routine typique quotidienne consiste le plus souvent en un petit déjeuner assez simple (café et croissant) sur une terrasse –si le temps le permet- et c’est à ce moment que je vais sur internet. Après, je marche dans la ville pendant plusieurs heures. Je m’arrête souvent dans des musées, chose que je ne faisais pas assez souvent à Montréal, à l’exception du Musée d’art contemporain que je trouve vraiment sympathique et souvent audacieux. À l’heure du midi, je m’arrête pour un lunch avec un bon livre en mains et je repars pour l’après-midi. Rarement je prévois mes journées et quand c’est le cas, c’est également rare que j’accomplisse vraiment ce que j’avais prévu. Et c’est bien comme ça. La seule constante, du moins depuis que je suis en Europe, c’est l’apéro de fin d’après-midi…

« Go with the flow » est mon motto. La flexibilité et l’adaptabilité sont deux qualités que je crois avoir vraiment développées cette année. Toujours de nouveaux décors, de nouvelles personnes qui m’entourent, des accents différents, des cultures et des bouffes surprenantes. J’apprécie un continuel changement et c’est un peu ce qui m’effraie à l’idée de rentrer à Montréal.

Mon amie Vivian, qui écrit l’inspirant blog « Lost in Translation » vient de m’annoncer qu’elle repartait pour un an au Japon pour y enseigner l’anglais (Bravo ma belle!!!). Je l’admire de se relancer dans une telle aventure, mais surtout, je l’envie. Mon périple à moi n’est pas encore terminé que j’ai déjà la tête pleine de projets. Aller travailler à l’étranger avec Fred, faire une traversée de l’Amérique du sud, entreprendre une longue marche sur un parcours de pèlerinage. Et ce ne sont que quelques unes de mes idées. Mais chaque chose en son temps.

Quant à la vie dite « normale » au Québec, j’ai hâte également de m’y replonger avec une nouvelle attitude. J’ai l’intention de voir ma ville avec des yeux nouveaux, de sortir plus, de trouver un boulot qui me stimulera autant que celui que j’avais avant de partir (car oui, j’adorais mon travail même si j’avais besoin d’un changement). J’ai hâte d’acheter une maison avec mon chum et de m’y installer. Moi, l’ « engagement-phobe », j’ai hâte d’habiter avec lui.

La raison de ce changement d’attitude? Je sais maintenant qu’une maison ça se vend car je l’ai fait pour ce voyage. Avant, emménager avec un mec était pour moi la fin de la fin, le clou dans le cercueil. Aujourd’hui, je sais que ce n’est pas immuable et que la liberté est toujours là quelque part, accessible, à portée de main, palpable.

Mes globe-trotters

Je ne l’aurais jamais cru avant mon départ, mais j’ai eu une chance impossible : pleins de gens que j’aime sont venus me rejoindre pour vivre une parcelle de mon aventure avec moi. Au total, j’ai passé moins de la moitié de mon temps seule. Voici ceux qui ont contribués grandement à mon bonheur cette année :

1) Guylaine – 3 semaines au Japon

2) Vivian – 1 semaine à Séoul, Corée du Sud

3) Alex – 1 semaine à Saigon, Vietnam et 1 superbe soirée avec sa copine et mon chum en Nouvelle-Zélande

4) Fred, mon amoureux – 1 mois à Hong Kong, 1 mois en Nouvelle-Zélande et un long weekend à Barcelone

5) Gisèle, ma marraine que j’adore – 1 weekend à Hong Kong

6) Valérie – 1 mois en Thaïlande

7) Maman – 1 semaine à Vienne, Autriche

8) Marie-Ève (Mary) – 2 semaines en Espagne

Les contacts

Ce blog m’a fait réaliser que j’aime vraiment écrire. L’ultime expérience serait pour moi de tenir une chronique dans une revue ou un journal au Québec. J’ai déjà plusieurs articles assez originaux (culinaires, humeurs et voyages) en chantier en ce moment. Si vous avec des connaissances dans le milieu, n’hésitez pas à me mettre en contact avec eux…

mercredi 23 septembre 2009

Delicioso!

S’il y a un élément qui m’attirait en Espagne, c’était a priori la bouffe.

Le concept du tapas –petites portions- permet de goûter à plusieurs mets au cours d’un même repas, sans avoir à picosser dans l’assiette des autres et se faire traiter de mouette-à-McDo. Croyez-moi, une passionnée de gastronomie qui a du culot se fait donner des noms encore moins charmants par moments…

Toujours est-il qu’ici la question ne se pose pas : je peux laisser libre mon appétit pour les différentes saveurs sans crainte de gêner mes nouveaux amis. En quelques jours à Madrid, j’ai savouré du délicieuxjamon iberica (jambon qui ressemble au proscuitto italien mais tranché un peu plus épais), des olives à la tonne, du chorizo (saucisson épicé), une morcilla absolument savoureuse (boudin), des gambas ajillo(crevettes dans l’huile et l’ail), différentes variations du bacalau (morue) et la liste s’allonge de repas en repas. Et si on a la patience de chercher un peu, on peut découvrir ici des bars où les tapas sont gratuits à l’achat d’une consommation d’alcool. Donc pour 2 euros, on a un bon verre de rouge et un tapas au choix.

Les vins espagnols sont aussi forts bons. Je ne sais pas comment j’ai pu exclure cette région de mes achats à la maison, sans doute par ignorance et parce qu’on connaît mieux les français, italiens et australiens. Enfin, j’ai bu beaucoup de Rioja ainsi que de la véritable sangria. Oubliez la recette québécoise infecte du ¼ 7-up, ¼ jus d’orange et ½ de vin rouge… ici le pétillant est produit par la macération des fruits et c’est tellement meilleur!

J’ai découvert le Mercado San Miguel un peu par hasard hier soir, avec une Colombienne élevée au New Jersey et aussi passionnée des arts culinaires que moi. Nous sautillions de joie à la vue des étals et courrions d’un à l’autre pour goûter à tout. Soirée dispendieuse en somme, mais tellement agréable! Les Madrilènes étaient rassemblés pour ce qui semblait être un 5@7 (mais vers 22h00) et des tapas en quantité nous passaient sous le nez de tous les côtés. C’était vraiment un moment privilégié d’être au milieu de tous ces gens et de leurs amis et de les entendre parler en espagnol et rire, et être heureux. Car s’il y a une chose qu’un tel endroit dégage, c’est le bonheur. Celui d’être bien entouré et de savourer des délices multicolores avec un bon verre de vin.

Je suis heureuse d’être en Espagne.


Mercado San Miguel avec Nathalie

Saumon et Bacalau

Mercado San Miguel

Jamon et Morcilla

Musée du Jamon

Gambas ajillo

dimanche 13 septembre 2009

Would you like a cup of tea?


haut : Leicester Square, Londres
bas : Soho, Londres
Londres

J’ai écrit précédemment que je ne comprenais pas la passion des gens pour la ville de Londres. Après plusieurs jours à arpenter les rues dans différents quartiers, je commence à comprendre. Enfin.

J’ai profité de ma solitude pour marcher, marcher et encore marcher. Par moi-même, sans parler à personne pour quelques jours. J’adore être seule et laisser mon esprit vagabonder pendant que mes yeux s’émerveillent devant l’architecture plus grande que nature des villes européennes.

À Londres, je suis allée dans Leicester Square, Soho, Chinatown, Covent Garden et Trafalgar. De beaux quartiers, tous uniques et excitants. La culture dans toutes ses formes est vraiment au cœur de l’expérience londonienne, alors j’ai décidé d’en profiter.

J’ai visionné Dorian Gray car j’avais beaucoup aimé le livre. J’ai aussi vu Broken Embraces (le dernier Almodovar) dans un cinéma indépendant et Inglorius Basterds (le nouveau Tarantino). Puis un soir je suis allée voir la comédie musicale Wicked, qui est fantastique soit dit en passant. C’est un genre de prélude au Magicien d’Oz, drôle, plein de fraîcheur et de talent, avec des costumes et des décors à grands déploiements. C’est l’histoire de Glenda et Alphaba, respectivement la gentille et la méchante sorcière de l’ouest. Vraiment réussi!

Sur une note un peu plus personnelle, j’avais également besoin d’une épilation. Besoin urgent…on pourrait aujourd’hui me méprendre pour un yéti et m’abattre à vue. Je suis allée dans quelques spa et salons d’esthétique, pour constater que ça coûte 25 pounds pour une demi-jambe et 30 pounds pour un bikini, c’est-à-dire environ 50$ + 60$!!!

Le yéti est toujours en liberté…



Le "Great Hall" de l'Université New College, Oxford

Fabuleux scones, Oxford

Christ Church College, Oxford


Christ Church College, Oxford

Oxford

Je suis arrivée hier matin à Oxford et j’ai eu une chance absolument incroyable : c’était une journée spéciale « Portes ouvertes » où tout est ouvert au public et gratuit. Habituellement, l’accès aux campus universitaires n’est pas permis mais j’ai pu, en cette journée spéciale qui n’a lieu qu’une fois par année, visiter les salles d’examens de l’Oxford University et tutti quanti. Absolument époustouflant. Quelle chance ont les élèves d’étudier dans des écoles aussi magnifiques et riches en histoire!

De plus, la ville est remplie de librairies, de musées et de petits cafés sympathiques. Le soleil brillait dans le ciel et je me suis arrêtée pour manger des scones avec de la « clotted cream » et une bonne tasse de thé en après-midi sur une terrasse.

En somme, Oxford est une de mes villes de rêve, moi qui ADORE les livres, les études, l’art et les scones... Je me verrais tellement ici pour faire mon MBA. Rêvons toujours…

Enfin, j’ai pris des tas des photos d’édifices et je retourne continuer aujourd’hui. Et entre quelques clics, je vais garder l’œil ouvert pour une esthéticienne.