samedi 31 janvier 2009

Un peu de tout

More on food…

Je vous avais promis de plus amples détails au niveau culinaire alors voici! Depuis ma dernière chronique à ce sujet, j’ai goûté plusieurs autres mets typiques japonais, dont voici un aperçu :

« Kobe beef »

Le bœuf de Kobe est réputé parmi les meilleurs au monde, et LE meilleur du Japon. Nous avons opté pour une découverte plus économique, en allant y luncher plutôt que souper. À Kyoto, dans le quartier Gion, où l’on peut apercevoir des geishas en route vers leurs rendez-vous le soir, nous étions assises dans un restaurant traditionnel sur l’abord d’un petit canal très typique. Nous avons eu droit à un consommé de bœuf et oignons pour débuter, suivi d’une salade croquante pleine de couleur et ensuite d’une huître grillée dans sa coquille servie avec une sauce un peu sucrée et pleine de saveur. La texture mœlleuse de l’huître à peine cuite et la richesse de la sauce l’accompagnant étaient absolument parfaites ensemble. Enfin, le plat principal de filet mignon de bœuf cuit à la perfection et parsemé d’ail rôti était une réussite totale. Fondant sous la langue. En somme, peut-être le meilleur repas de tout le voyage si on totalise la qualité de la nourriture et de l’endroit. Pas le plus traditionnel, mais disons à tout le moins le plus élégant, le plus dispendieux.

« Shabu-shabu »

De retour à Tokyo, nous avons tenté de trouver un restaurant dit « caché » par mon ami Yves-Martin qui a habité plusieurs années dans la ville. Après avoir cherché pendant 45 minutes sans succès –caché signifie donc trop bien caché- nous sommes entré dans un restaurant très typiquement décoré : tatamis, comptoirs donnant sur la cuisine, portes coulissantes en papier de riz, etc. Nous avons fait comme les japonais qui nous entouraient (entendre ici pointer du doigt les assiettes de nos voisins) et avons commandé le shabu-shabu pour 2 personnes. On nous a apporté un brûleur et un grand chaudron séparé en deux dans lequel frétillaient 2 bouillons, l’un épicé et l’autre plus neutre. Ensuite le serveur a mis devant nous une assiette contenant des légumes, des herbes, des nouilles et du porc tranché mince, ainsi que 2 bols vides. Le but est simple : faire cuire viande et légumes dans les bouillons et les manger en soupe dans nos bols. En plus d’être délicieux au goût et bon pour la santé, c’est le fun! En somme, une version japonaise de notre (???) fondue chinoise. Belle soirée!

Observations et faits divers :

  • Souvent, dans les restaurants, tous les serveurs et cuisiniers crient quelque chose en japonais quand de nouveaux clients pénètrent dans l’endroit, ce qui a pour effet de mettre le « spotlight » sur les arrivants. Ils crient quoi? Aucune idée… Mais c’est surprenant la première fois.
  • On peut fumer dans les restaurants presque partout, mais pas dans les cafés ni en marchant dans la rue. Bref : dedans mais pas dehors. Une autre incompréhension de ma part.
  • Attention Amérique du nord : la mini-jupe ras-la-touffe et retenez-bien votre souffle… le mini-short d’hivers (!!!) porté sur des bas collants et avec des bottes seront peut-être en vogue l’an prochain chez nous. Aussi étonnant que ça puisse paraître, sur les japonaises de 90 livres c’est même beau. Pas certaine que ça fera bien à toutes par chez nous…
  • Autre nouvelle « mode » : le skinny jean, qui a prit d’assaut Montréal cet été du côté des dames, est ici aussi à la mode du bord des MECS! Retour aux années 80. Eurk!

Portion inspiration

Certaines personnes nous inspirent à nous surpasser dans la vie. Des gens qu’on connaît, des auteurs, des œuvres d’art, des penseurs, des musiques. Ceux-ci nous ouvrent à d’autres possibilités, d’autres manières de voir et de penser notre monde personnel.

La famille Halley, ma marraine Gisèle, mon ami Sylvain, Bruno Blanchet (dont je lisais La Frousse autour du monde dans La Presse) : Ces grands voyageurs, qu’on appelle parfois « citoyens du monde », désignation que j’ai toujours aimé même si ça sonne un prétentieux, ont eu le courage de quitter le Québec et de se promener un peu partout sur la planète. Ces gens m’ont inspiré énormément à vivre mes rêves jusqu’au bout. Il m’ont en outre rassurés face aux craintes de tout laisser derrière, spécialement l’aspect matériel qui semble si important quand on est dedans, mais qui est plus souvent qu’autrement un frein, une peur qui paralyse inutilement. Pour le moment, en début de périple, je ne réalise pas encore l’étendue de tout ceci, en ce sens que je me sens comme lors de n’importe quel voyage, où l’on peut endurer n’importe quelle condition car on sait qu’on revient « bientôt », quelques semaines tout au plus, et qu’on retrouvera notre confort. Mais peu importe comment je pourrai me sentir si un moment de panique me prend, je sais que d’autres l’ont enduré et y ont survécu avant moi.

Sur une note un peu plus légère, mon amie Vivan, que j’ai d’ailleurs rencontrée en voyage il y a 10 ans, m’a grandement inspiré à écrire ce blog, tant au niveau du format que du ton. Elle est à Séoul depuis 1 an pour y enseigner l’anglais et tout au long de l’année elle nous a livré ses pensées avec légèreté et profondeur à la fois, avec humour ainsi qu’une vision critique mais ouverte de sa ville d’adoption. Merci Viv pour tes encouragements. Pour ceux que ça intéresse, le lien pour lire ses aventures se trouve au bas de ma page, sous l’hyperlien « Lost in Translation ».

lundi 26 janvier 2009

Onsen à Beppu…ou l’art de prendre un bain à la japonaise

La ville de Beppu dans la partie sud du Japon est reconnue comme la destination par excellence pour essayer les onsen (bains chauds –ou hot springs-) dont l’eau provient de sources thermales dans les montagnes. Nous y sommes allées et avons testé la chose pour vous…

Nous avons essayé deux types de bains : les bains publics en ville (dont le vrai nom m’échappe) et les vrais onsen dans la montagne dont l’eau est gorgée de dépôts qui rendent la peau douce douce douce. L’étiquette de conduite, dans un cas ou l’autre, est la même. On s’y rend, on s’y met à poil dans une salle disposant de casiers pour les vêtements, et on se rend dans la pièce principale qui est composée d’une rangée de stations disposant de petits bancs en plastiques, d’un bol et d’un robinet. Le but premier est de se laver (30 cm à côté de japonaises âgées…toutes aussi à poil que soi) et ensuite de relaxer dans les bains chauds.

Le bain public où nous avons été la première fois était laid… une pièce en tuiles des planchers au plafond avec un grand bain rectangulaire à l’allure louche tout au fond. Nous avons réalisé que ça n’avait rien à voir avec le concept du spa nord-américain, ni du spa finlandais auquel nous sommes habituées. Il semble que certaines personnes s’en servent vraiment uniquement pour se laver. Est-ce parce qu’ils n’ont pas de bains à la maison? Mystère…

Toujours est-il que notre expérience s’est déroulée exactement selon les règles énumérées ci-haut, jusqu’au moment où nous avons tenté de nous mouiller dans le grand bain, vraiment trop chaud pour nous. La jambe brûlée vive (et rouge!!!), j’ai reculé surprise par la douleur atroce (et toujours nue comme un ver devant les vieilles japonaises qui riaient de moi). Une de celles-ci nous a indiqué qu’un 2e bain, celui-ci moins chaud, était disponible dans une pièce à côté. Après 5 minutes inconfortables dans un bain de 1,5m carré en compagnie de 6 autres personnes, je me suis risquée au bain bouillant, dans lequel j’ai réussi à entrer…pour en sortir 5 minutes après, étourdie. Finalement, après une dernière douche, nous nous sommes habillées et sommes sorties, un peu traumatisées par notre expérience. Cependant, nous avons réalisé que malgré une certaine humiliation, nous étions tout de même détendues.

Le lendemain, nous avons entrepris de nous rendre dans les « hidden baths » dans la montagne, qu’on décrivait dans notre guide comme étant les plus formidables onsen de la région. En haut de la montagne, nous avions une vue imprenable sur la ville de Beppu et sur un pont. Les jets de vapeurs provenant de tuyaux partout dans la ville ont rendu cette scène encore plus féerique (voir photos). C’est là que nous avons vécu l’EXPÉRIENCE du onsen. Un endroit magnifique et propre, à l’esthétique japonais, où 6 bains étaient disponibles pour les dames et 6 pour les hommes (séparés). Après s’être lavées aux stations désignées à cet effet, nous avons eu l’agréable surprise de réaliser que les bains étaient tous à différentes températures. Nous sommes restées à relaxer et avons finalement compris l’engouement pour les endroits du genre, qui sont très courus au Japon. À couper le souffle.

Bref, je vous laisse sur ce, avec quelques photos à l’appui, 2 seulement des bains car c’est plutôt mal vu de prendre des photos (nous étions seules au moment de la prise de celles-ci). Deux autres photos extérieures à la station de train de Beppu, par une belle journée le lendemain.













vendredi 23 janvier 2009

Itinéraire & préparation

Crise d’identité

Après quelques textes sur cette page, je ne sais toujours pas si ce blog en est un d’humeur ou de voyage à proprement parler. Je me demande ce que vous voulez lire… L’un, l’autre, un peu des deux? Dites-moi. Je ne promets pas de tenir compte de vos opinions, car c’est mon blog après tout, mais dites toujours! Je me sens baveuse ce soir, pardonnez-moi… ou pas.

Pour le moment, j’ai plus fait dans l’ « humeur », mais j’ai envie aujourd’hui de vous parler un peu de mon itinéraire et de la préparation de tout ça.

Sélectionner le bon billet

En gros, il y a deux regroupements principaux qui offrent des billets tour du monde (TDM). Les autres compagnies peuvent le faire sur mesure, mais à plus du double du coût.

Star Alliance : Regroupement de Air Canada et d'autres partenaires, qui offrent des billets TDM calculés en fonction du nombre de miles parcourus. Il y a plusieurs restrictions comme le fait de toujours voyager dans le même sens et de ne pas pouvoir retourner sur ses pas. L’itinéraire est difficile à planifier par soi-même et assez coûteux pour mon itinéraire particulier. De plus, la seule compagnie nationale qui a des vols partout en Australie est Quantas, et ils ne sont pas dans Star Alliance, donc on peut entrer et sortir du pays, mais dedans (et c'est gros en maudit!) il faut payer ses billets en surplus.

OneWorld : Regroupement de British Airways, American Airlines, Quantas, Cathay Pacific, Japan Airlines, etc. Ils offrent des billets TDM par nombre de continent avec un prix unique, mais il faut suivre les règles. 3 continents = 3900$CAN et 4 continents (le mien) = 4400$CAN. On a 16 segments de vol, dont 4 arrêts dans chaque continent. Ils ont une carte interactive qui permet de planifier l'itinéraire très facilement par soi-mêmee, et c'est plus facile de réserver par téléphone après. Voir : http://fr.oneworld.com/enfr/ow/air-travel-options/round-the-world-fares/oneworld-explorer

Le trajet

Notez que les dates pourront varier au gré de mes envies. C’est l’avantage d’un billet tour du monde : un coup de fil suffit pour changer les dates et on reçoit la mise a jour du billet via courriel.
Sommairement, ça ressemble à ceci :
Japon, Séoul, Hong Kong, Vietnam, Laos, Thaïlande, Australie, Nouvelle-Zélande, Londres, Espagne, France, Londres, Montréal.

Avoir les bons outils avec soi

Ayant voyagé un peu (moyennement…beaucoup?) j’ai appris que bien faire son sac est TRÈS important : il doit être léger, on doit avoir les vêtements appropriés (et ne pas trop en apporter), les cosmétiques qu’on va vraiment utiliser, les bonnes chaussures. Les compagnies spécialisées dans le voyage ont heureusement pensé à la chose eux aussi et on créé quelques gadgets pour nous faciliter la vie quand on est dans nos valises. Par exemple – je vous invite à prendre des notes pour ce qui suit- la compagnie du Maine L.L.Bean vend (par catalogue ou sur place aux É-U) des pochettes à cosmétiques absolument imbattables en terme de fiabilité, praticité et en plus elles sont jolies et petites mais elles contiennent beaucoup! Ils offrent également des sacs en bandoulière parfaits pour trimballer ses choses pendant la journée sans avoir mal aux épaules. Enfin, c’est seulement pour votre info…

Fin de l’aparté, ce dont je veux traiter ici est le fait que je n’avais pas d’idée claire de ce que je devais mettre dans mon sac pour une année autour du monde, surtout que selon les prévisions, la température allait varier de 0 C à 40 C. En fait, je n’ai encore aucune garantie d’avoir fait les bons choix ; je l’apprendrai en cours de route! Mais le fait est que même en ayant de l’expérience de voyage, un aussi long périple avec diverses destinations est un casse-tête d’organisation, spécialement au niveau du contenu du sac-à-dos.

Bien que j’avais spécifié que je ne voulais recevoir pour ma fête et Noël aucun truc à apporter avec moi, afin de n’offenser personne si je n’apportais pas leurs cadeaux, vous avez été plusieurs à tout de même m’offrir des items tellement pratiques, dont je me sers déjà, que je m’en voudrais de ne pas en mentionner quelques uns ici, pour le bénéfice des voyageurs lecteurs :

  • Ordinateur portable format mini : le meilleur item! Surtout pour rester en contact, écrire et faire des back-up des photos;
  • Caméra numérique qui ne prend pas de place, mais qui prend de magnifiques photos, malgré que « la caméra prend juste ce qu’elle voit » hihi;
  • Serviette en tissu doux non-identifié (mais PAS en criss de chamois) et qui sèche super vite. C’est nouveau ce tissu et je vous invite fortement à remplacer vos chamois;
  • Mes 2 bagues (Fred et Mimi) : pas pratique pantoute, sauf que le côté sentimental est aussi très important. Je pense à vous tous les jours;
  • Bandeau pour les yeux et bouchons pour les oreilles : dans les auberges de jeunesse c’est un must total;
  • Savon lessive, mains et corps en feuilles : oui oui, dans des mini-paquets comme le Listerine qu’on laisse fondre sous la langue;
  • Mini enregistreuse vocale : je pense à tellement de choses dans une journée (pour le blog, pour les emails, pour l’organisation de voyage) que je prends des notes vocales pour moi-même qui n’a aucune mémoire;
  • Porte-feuille anti-vol : ça s’explique mal mais Gen Pilon se reconnaîtra…

Bref, il y en a d’autres aussi (tout aussi pratique) : merci à tous de ne pas m’avoir écouté!

Retour sur les toilettes chauffantes multi-fonctions

Juste un petit mot sur les toilettes chauffantes qui ont également un paquet de boutons : j’en ai finalement trouvé une qui a les traductions. Et quand on fait pipi, un son de chute d’eau est automatiquement activé pour « masquer » le bruit de notre rigole personnelle! Je vous laisse la photo pour comprendre le reste…

PS : le mont Aso

Il neige aujourd'hui dans le sud du Japon. Nous sommes allées en haut du mont Aso, en fait, au plus haut point ou on nous a laissé aller. On ne voyait rien à 10 poces de notre nez (étant dans les nuages ET par temps brumeux et mélangé avec la neige!). Parait que c'est le seul volcan actif de la région et qu'on aurait, en temps normal, pu prendre un téléphérique pour aller en haut du cratère. On a rien vu pantoute. C'était plus de 6 heures de voyagement...pratiquement pour rien! Je suis creuvée et on quitte demain pour Kyoto. Première mission : faire du lavage

Allez, à plus! Soyez indulgents si je n'écris pas souvent. J'ai besoin de voir des choses pour avoir des histoires à raconter... Je vous embrasse.

mardi 20 janvier 2009

De l'eau à la bouche

La littérature « Lonely Planétienne » nous apprend qu’il existe au Japon plusieurs spécialités culinaires particulières à découvrir. Quoique je ne sois pas une spécialiste formellement diplômée en arts culinaires, j’ai un appétit sans fin quand vient le temps de découvrir les spécialités locales, et une curiosité qui n’a pas (ou presque) de limite.

Je vous ai déjà parlé de notre déjeuner de sushi, mais ce que je n’ai pas mentionné est que j’y ai fait plusieurs découvertes : sushi à la pâte de crabe verte au goût un peu acre et dont la texture riche et crémeuse me laisseront un souvenir indélébile, crevette crue (contrairement à Montréal ou elle se mange toujours cuite et est totalement dénudée d’intérêt), petits éperlans dont la chair est presque translucide et dont le goût est la douceur ultime, caviar de saumon plus gros et huileux que celui auquel je suis habituée, et plusieurs autres poissons à chair blanche dont je n’ai pu savoir le nom mais qui ne sont définitivement pas disponible au Québec. Je conclurai le sujet du sushi en vous parlant du « Fat belly tuna », qui consiste en la partie la plus grasse du thon et qui coûte substantiellement plus cher à cause de sa rareté (si ma mémoire est bonne, c’est environ 10% seulement de la chair comestible du thon). Les japonais en raffolent et moi aussi. Donc ici, on peut commander 3 sortes de sashimi (morceau de poisson cru sans riz) de thon : le régulier (maguro), le medium « fat belly tuna » ou le « fat belly tuna » qui est le plus gras (et le plus cher!) et dont on voit les lignes de gras comme dans le bacon. Imaginez le goût maintenant! Slurpppp….

Les Noodle Shops sont aussi très populaires et absolument abordables, ce qui contribue à leur attrait pour moi dont le budget est plutôt serré. On y mange au comptoir, et les nouilles (Ramen, Udon, Soba et j’en passe!) sont presque toujours servies dans un gros bol de soupe avec divers ingrédients tels la côtelette de porc, des algues, échalotes, bœuf, etc. Le degré de piquant est selon son désir mais une chose reste constante : c’est toujours bon, économique et une expérience typiquement japonaise que de faire du bruit en « slurppant » ses nouilles. Le thé glacé non sucré est aussi généralement servi à volonté gratuitement.

La folie des desserts semble également avoir pris d’assaut le Japon. Tous plus curieux les uns des autres, de par leur formes, leurs couleurs, leurs textures et les ingrédients qui les composent. Le pois vert est un ingrédient de choix dans les préparations et honnêtement, les desserts que j’ai goûtés jusqu’à présent me laissent de glace.

J’ai aussi vu plusieurs restaurants de tempura aussi, mais ils semblent ne servir que ça et comme Guylaine, ma compagne de voyage, est intolérante au gluten (et aux crevettes!) il est possible que ce soit seulement après son départ que je tente l’expérience. Je vous en reparlerai…

Il y a plusieurs autres types de nourriture typiquement japonais que je me dois de découvrir avant mon départ, dont le bœuf de Kobe qui parait-il est le meilleur du Japon, le okonomiyaki (cook wht you like), le fugu (poisson dont un poison à l’intérieur peut vous tuer ou vous paralyser) et le Kaiseki (mets divers préparés en petites quantités et dont l’agencement de couleurs, saveurs et textures en font le repas le plus raffiné du Japon…mais surtout le moins abordable – entendre ici 300$CAN en moyenne si mes sources sont exactes-). Je vous tiendrai au courant de mes découvertes, c’est promis.

En attendant, quelques photos de bonnes bouffes, parce que les couleurs sont belles, les présentations exquises, le goût et les odeurs….hummmm….le goût et les odeurs (oups, on ne goûte ni ne sens les photos malheureusement). Enfin, vous comprenez.

Je vous lève mon verre : Kampai!









dimanche 18 janvier 2009

Premières impressions - Tokyo

Tokyo s’avère à première vue être aussi fantastique, excitante et sécuritaire que j’avais imaginé. Après un vol épuisant, nous nous sommes couchées tellement tôt que nous étions debout et prêtes à partir pour le marché de poisson vers 4h30AM. Première expérience : manger le sushi ultime (pour ne pas utiliser l’expression « meilleur au monde ») à 7h00AM accompagné de sake chaud. Un pur délice!!! J’étais « feeling » en sortant et on a déambulé dans plusieurs quartiers de Tokyo jusqu’à tomber de fatigue.


Notre seconde journée aussi s’est passée à découvrir différents quartiers, qui sont tous aussi singuliers les uns que les autres. En sommes, nous quittons Tokyo demain en direction de Fukuoka dans le sud du pays pour revenir dans une dizaine de jours et nous avons déjà hâte!


Découvertes aléatoires :


  • Le thé est cher : environ 6$CAN en moyenne (comment ça donc?)

  • Les sièges des toilettes publiques sont chauffants et multi-fonctions (???) : au moins 6 boutons (écrits uniquement en japonais). Je n’ai pas osé peser quand j’avais les pantalons aux genoux. Je m’y risquerai peut-être demain juste pour voir.

  • Une bouillotte chaude dans un lit est nécessaire quand il n’y a pas de chauffage dans un hôtel.
  • Les tokyoïtes sont obéissants : on ne traverse la rue que si la lumière est verte, on ne fume que dans les zones désignées, on se tient en rang organisé devant les portes de métro.

  • Les femmes ont un sens de la mode particulier et certains jeunes hommes néo-métro-über-sexuels portent du vernis à ongles…rose!

  • Tommy Lee Jones est en vogue au Japon

  • Internet n'est pas aussi répandu et disponible que j'aurais cru. J'écrirai le plus souvent possible... promis!










mercredi 7 janvier 2009

Entrée en scène

Coffee and cigarettes : Le film de Jim Jarmush

Un collage intelligent et magnifique de courts métrages en noir et blanc, dans lequel les personnages de chaque séquence discutent de sujets variés devant un café, le temps de fumer quelques clopes.

Un peu comme un blog, séquence d’anecdotes et de récits formant un tout à peu près cohérent écrites et publiées sur le web. Et qu’on peut lire en fumant une cigarette et en sirotant un espresso ou un « gingerbread » latte.


Ce qui m’allume

Certains trippent musique, architecture, physique nucléaire, sudoku et tutti quanti. Pour moi, les voyages, les rencontres et la bonne chair sont les plaisirs les plus stimulants. J’ai toujours eu les fourmis dans les jambes dès que je suis en ville plus de quelques mois, et j’ai une fixation sur les aéroports depuis le 1er de mes presque 35 voyages. La tranquillité et la stabilité ont à mes yeux une connotation péjorative et je suis plus que jamais réceptive aux surprises de la vie, à ce carpe diem qui implique à mon sens que « ne-pas-savoir-d’avance » est quelque chose de positif.

Besoin de beaucoup, beaucoup de caféine…


Dans moins de 10 jours, je décolle vers mon année de liberté, celle que j’ai préparée dans ma tête depuis des années. En près de 11 mois, je déambulerai dans les rues de 11 pays : peut-être plus…peut-être moins. Une série de voyages, tous différents, avec comme fil conducteur personnel ma seule volonté de les découvrir à mon rythme et comme bon me semble.

Premier arrêt : Tokyo, Japon. 16 janvier 2009