mercredi 29 juillet 2009

Sydney Sydney

Jessica et Corinne au Fish Market devant un festin de fruits de mers


Ais-je besoin de le dire? Opéra de Sydney

James et moi


En direct de Sydney, je vous écris de Darling Harbour, un magnifique port de plaisance où sont situés plusieurs restaurants, IMAX (Harry Potter en 3D!!!), l'aquarium, le Chinese Garden et quelques places ouvertes.

Depuis mon arrivée il y a une semaine, j'ai été occupée à jouer les touristes...et à me mêler aux locaux. J'habite chez mon ami James, rencontré à Melbourne, et il m'a trimballée partout où vont les gens d'ici. Nous avons été dans un 5@7 entre des grandes tours à bureaux. Ça m'a fait penser au 737 à Montréal. Il m'a aussi amenée dans des resto et des bars locaux et nous avons fait du lèche-vitrines dans des rues super-branchées. Quand il travaille, je fais une vraie touriste de moi-même et je vais marcher d'un côté à l'autre de la ville. J'ai vu une exposition au Musée d'art contemporain, mangé du Yum Cha (dim sum) dans le Chinatown et des tapas dans le quartier espagnol. Mes promenades m'ont aussi menées à l'opéra (évidemment), dans The Rocks, au Fish Market pour une orgie de fruits de mers (huîtres, homard, crevettes géantes, pétoncles, sashimi de thon et de saumon), au centre-ville et à Bondi Beach.

Bref, je n'ai pas arrêté depuis une semaine. C'est magnifique, les gens sont adorables, il fait un temps parfait sans un nuage dans le ciel, j'adore!

J'ai rencontré 2 américaines (une de Buffalo et l'autre de Seattle) et nous louerons une voiture la semaine prochaine pour commencer notre ascension de la côte est. Nous débuterons par Hunter Valley pour faire une virée des vignobles, ensuite Byron Bay et Brisbane...puis Surfer's Paradise plus tard la semaine prochaine.

Voilà donc de mes nouvelles. Je vous réécrirai bientôt, en direct des plages de l'Australie, là où il fera de plus en plus chaud. J'ai hâte!!!

mardi 21 juillet 2009

Transit


J'ai toujours adoré les aéroports, principalement parce que ça signifiait que j'étais en vacances, et en route vers une destination inconnue.

J'aime l'ambiance crée par le flot de gens qui s'en vont en voyage d'affaires (les pressés ou les sérieux), ceux qui partent en vacances (les familles, les couples amoureux, les groupes organisés), ceux qui attendent leurs amis qui reviennent. Il y a aussi ceux qui ont des fleurs dans les mains, ceux qui poussent les autres à la barrière pour être les premiers en avant qui agitent la main frénétiquement et souvent passent sous la corde pour aller embrasser leur être aimé.

Et quand j'y suis, habituellement, j'aime aller prendre un verre dans le typique "bar d'aéroport", ou regarder les rangées sans fin de magazines à potins et finalement acheter un Cosmo pour la route avec mon Starbucks à la main.

Depuis janvier, j'ai vécu trois expériences un peu plus moches qui troublent légèrement mon amour des aéroports : les aurevoirs. Au départ, à Hong Kong, et aujourd'hui à Christchurch en N-Z. C'est difficile de pleurer devant une horde d'inconnus ainsi qu'un garde de sécurité qui semble impatient de vous faire passer la sécurité.

Enfin, je prends mon souffle, j'agite la main frénétiquement vers mon Fred et je lui souffle un baiser... pour finalement me diriger vers Starbucks et le magasin de revues en attendant mon vol vers Auckland.

mercredi 15 juillet 2009

Sports extrêmes

La Nouvelle-Zélande est reconnue pour ses sports extrêmes. Le bungee a été inventé ici et est largement pratiqué. Il y a également le parapente, le bungee inversé, le parachutisme, le rafting, la luge extrême, bref j'ai vu toutes sortes d'activités dangereuses depuis mon arrivée.
J'avais prévu prendre mon courage à 4 mains et faire un saut en parachute (en tandem pour les débutants) mais vu le froid mordant, j'ai finalement opté pour l'hélico...bonne excuse, non?
Hier soir, assis tranquillement après le souper comme la mémé que je me permets d'être, le camper s'est mis à balancer de droite à gauche avec une force impressionnante. Les idées suivantes me sont passées par la tête :
"Fred swing sa jambe en dessous de la table"... non, impossible ça bouge trop!
"Un groupe de jeunes viennent nous emmerder"... quelles sont les chances qu'il y ait assez de jeunes ici pour former une gang ? (réponse : AUCUNE)
"Merde! Le camper est au neutre et on dévale une pente!"... après quoi j'ai sauté du banc et j'ai couru tirer sur le frein à mains, qui était déjà mis. Au même moment, Fred me pousse en pensant que je ne sais pas où est le frein, me grafigne sous l'oeil au passage et constate que le frein est en place.
C'est là qu'on a réalisé ce qui se passait. En sortant pour offrir notre aide (si besoin), on a vu les balançoires balancer. On a vu les arbres frissonner. On a vu notre vanne danser. On a vu d'autres campeurs s'énerver.
Et ça s'est terminé.
Un tremblement de terre de force 7.8 sur l'échelle de Richter. Nous étions à Manapouri, ville la plus près de l'épicentre. Ça a duré entre 30 et 45 secondes, assez pour se questionner et réaliser ce que c'est, mais pas assez de temps pour se demander où nous réfugier. Cette question là est venue après. Car un tremblement de terre ne vient apparemment jamais seul. Nous avons senti plusieurs autres secousses par la suite, mais de force vraiment minimes (si on considère 6.1 minime après le 7.8).
Au bout du compte, j'ai bien aimé la sensation. Juste assez d'adrénaline pour me faire trembler un brin et rire nerveusement, mais aucune "peur" réelle. Seulement un sentiment de gratitude d'avoir vécu une nouvelle expérience et d'être saine et sauve.

samedi 11 juillet 2009

S'envoyer en l'air à 5800 pieds

On me décrit souvent comme une fille spontanée. J'ai toujours trouvé cela flatteur puisque j'aspire à l'être et je vois cette carectéristique comme attirante chez les gens qui m'entourent. Que ce soit pour des détails comme ouvrir une bouteille de champagne un mercredi soir de boulot juste parce que j'en ai envie ou décider en 10 minutes de partir en road trip dans l'état de New York pour 2 jours avec ma gang de filles, j'adore me placer dans des situation qui vont me surprendre ou que je n'avais pas prévues.


Cette semaine, Fred et moi avions l'intention d'entreprendre deux randonnées de quelques heures la même journée dans les glaciers Franz Josef et Fox, qui se trouvent à moins d'une heure l'un de l'autre. En arrivant au premier, nous avons vu que plusieurs compagnies offraient des tours d'hélico pour explorer les glaciers. Spontanément, j'ai dit à Fred : "Tant qu'à être ici, autant se gâter..." une phrase qu'il a entendue maintes fois d'ailleurs.


Alors hop! Nous sommes montés à bord de l'engin, en avant avec le pilote. Au décollage j'ai eu des papillons dans le ventre. Pas de panique ni de peur (c'était ma première fois) mais plutôt d'excitation extrême. La joie et le sentiment d'être au bon endroit au bon moment -le ciel était d'un bleu éclatant et sans aucun nuage- m'ont totalement envahis. Je disais "WOW" toutes les 4 secondes même si personne ne m'entendait (avec les gros écouteurs propres à l'hélico), j'étais totalement extatique.


Nous avons volé en hauteur, rasé les montagnes, zigzagués entre les glaces éternelles d'un blanc "bleuté-émeraude". Évidemment, les photos ne rendent pas justice à la magnificience des montagnes et du gigantesque glacier. Mais peu m'importe, j'en aurai le souvenir à jamais. À un moment, juste après une montée à flanc de montagne, le pilote nous a fait faire une descente en piqué et j'ai hurlé, de peur les deux premières secondes, puis de pûr plaisir! C'était mieux que des montagnes russes, j'en suis certaine. Ok, je ne vais JAMAIS dans les montagnes russes car je suis la fille la plus peureuse sur terre, mais je suis convaincue que l'hélico était mieux. Bon.


Après une dizaine de minutes, nous nous sommes posé à 5800 pieds au sommet d'une montagne enneigée et nous avons eu un bon 15 minutes pour marcher à l'air pur et chaud. Nous pouvions voir le Mont Cook, plus haut sommet des alpes du sud, et c'était magnifique, grandiose, absolument affolant de beauté. J'ai couru et sauté dans la neige comme une fillette, le sourire accroché aux lèvres, j'ai pris des tas de photos.
On me demandera sans doute éventuellement quel est mon plus mémorable moment du voyage. Pour l'instant, celui que je viens de vous décrire est loin devant les autres.


WOW!
Le soleil dans les yeux

En haut des nuages, à 5800 pieds

Toilette avec la plus belle vue du monde

Le glacier vu de proche

Le glacier (le truc qui descend à droite) entre les montagnes

Au top, devant l'hélico

Le glacier Franz Josef

mercredi 8 juillet 2009

Avertissement


Australie et Nouvelle-Zélande... surprises sur la route!

Roos

Wekas

Cheveaux galopants

Kiwi

Nous sommes maintenant dans l'île du sud. On a fait quelques randonnées absolument géniales. Les paysages sont toujours magnifiques. Les mots ne peuvent décrire à quel point c'est beau et malheureusement, les photos ne rendent pas justice à la grandeur de la nature...

vendredi 3 juillet 2009

Savoureuse île du nord

Tout a commencé à Auckland, la plus grande ville de l'île du Nord. Il faisait un soleil radieux et le fond de l'air était frais, donc parfait pour visiter! L'ambiance y est sympatique et il y a un port assez imposant sur le bord de la mer. En prenant un ferry, on arrive à Devonport, où nous sommes restés quelques jours à camper (de luxe dans notre immense caravane) et à manger comme des rois. Chaque soir, un bon repas avec une bonne bouteille. Le premier soir: des bulles dans laquelle bouteille avait été ajoutée du vin de glace. Le mélange acide et sucré était tout simplement délicieux. J'ai cuisiné des côtelettes d'agneau aux fines herbes et nous nous sommes régalés! Nous avons aussi soupé dans le restaurant de la tour d'Auckland, à 200 mètres du sol. Pour ce qui ont suivi nos péripéties à Macau et notre humiliation en haut de la tour, je tiens à préciser que cette fois-ci, nous nous sommes tenus de manière respectable.Le repas consistait en une orgie de fruits de mers, incluant sashimi de saumon, pétoncles et huîtres fraîches à volonté.

Apràs quelques jours, nous sommes montés plus au nord, dans la Baie des Îles. La route est à couper le souffle, avec ses paysages changeants à toutes les demi-heures. De grands prés d'un vert incroyable, avec moutons et vaches et des petites clôtures charmantes côtoient des montagnes tellement denses dans lesquelles poussent toutes sortes d'arbres que je n'avais encore jamais vus. Mes préférés sont des sortes de palmiers mais dont les feuilles ressemblent à des fougères québécoises. Vraiment spécial. Et puis, quelques minutes plus tard, en sortant de la forêt au sommet d'une montagne, on aperçoit la mer au loin, avec ses plages, ses vagues et ses rochers au milieu de l'eau. c'est tout simplement spectaculaire.

Nous avons aussi eu la chance de faire un tour de bateau de 4 heures pour découvrir quelques unes des 144 îles de la baie. Nous avons vu une dizaine de dauphins et notre expérience a été vraiment formidable. En terminant l'excursion à Russell, un village portuaire charmant, j'ai dégusté une chaudronnée de palourdes pour me réchauffer.

Après cette région du nord-ouest, nous avons traversé vers l'est dans la Péninsule de Coromandel, un paradis pour les amateurs de moules et d'huîtres. Il pleuvait et faisait un froid de canard, donc nous n'avons pas vraiment profité de ces 2 jours au maximum mais avons quand même vu plusieurs beaux paysages qui valaient la peine d'être vus.

Nous nous sommes ensuite dirigé vers le sud, dans la région de Rotorua, cœur de l'activité géothermique du pays. On y a visité des sites avec des "hot springs", de la fumée qui sort du sol et des bains de boue bouillonnants. Cette région hautement volcanique comporte aussi beaucoup de spas qui permettent de se baigner dans des bains chauds à l'extérieur comme j'avais fait dans les onsens japonais.

Après ces quelques jours, nous nous sommes rendus dans le parc national de Tongariro, le plus grand du pays. Les trois immenses volcans aux sommets enneigés et encore actifs sont vraiment à couper le souffle. Nous avons fait un trek de quelques heures au pied des montagnes, dans les vallées, à travers la forêt et près de chutes naturelles. Je dois dire que c'est probablement le plus bel endroit que j'ai visité dans ma vie! Je m'y suis sentie tellement petite, perdue au milieu de nul part. Quelle sensation déstabilisante, mais apaisante à la fois.

Je vous réécrirai sans faute dans l'île du sud !


Parc national de Tongariro
Parc national de Tongariro vu du Lac Taupo

Te Puia, Rotorua


Annie et Fred dans la Baie des Îles